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Les lectures de Bouch'

Izana, la voleuse de visage, Daruma Matsuura

octobre 11, 2017

Traduit par Hana Kanehisa & Diane Durocher

L’histoire : Dans le monde d’Izana, il y a le dedans et le dehors. Le dehors, c’est tout ce qui s’étend au-delà des murs de la maison : le soleil, les arbres, les autres… tout ce qu’elle n’a jamais vu autrement que dans ses livres ou à travers les carreaux. Car depuis sa naissance, elle vit recluse, bien à l’abri entre quatre murs. Un jour, poussée par la curiosité, la jeune fille décide de braver l’interdit et de s’aventurer à l’extérieur. Bien mal lui en prend – elle comprend que son visage est si effroyable qu’il ne peut être montré au grand jour. Car si d’ordinaire, la laideur n’est pas un crime, il règne dans le village une terrible superstition. Autrefois se seraient affrontées une sorcière d’une grande laideur et une prêtresse d’une grande beauté : la première, victorieuse, aurait volé son apparence à la seconde. Depuis lors, toute petite fille laide née une certaine année est tuée sur-le-champ, sous peine de porter malheur aux habitants. Cette légende est même le thème d’une pièce de théâtre qui se joue chaque été. Izana y découvre pour la première fois, dans le rôle de la prêtresse, sa propre cousine. Née la même année qu’elle, Namino a été épargnée grâce à sa beauté extraordinaire… Jusqu’où iriez-vous pour obtenir la beauté du diable, pour prendre le visage de votre choix ? À quel point l’apparence d’un être influence-t-elle son destin ?

Mon avis : Ahem, cela fait un moment que je dois le lire, celui-ci ! Maiiis, je dois vous avouer une chose : cela faisait un petit moment que les romans ados ne me tentaient pas plus que cela, d’où le fait que les thrillers se soient invités en masse sur le blog. Or, avec la reprise des cours, j’ai besoin de… Me changer les idées, et rapidement : comprenez par là que je vais éviter pendant un temps les romans demandant un réel investissement, dans lesquels il faut batailler pour s’immerger dans l’intrigue. Bon, je vous dis ça aujourd’hui, et dans une semaine ce sera oublié, mais qu’importe ! Revenons donc à nos moutons : Izana était sur ma pile urgente, il est donc passé à la casserole. Je ne savais pas particulièrement à quoi m’attendre avec ce roman, n’ayant pas lu le manga Kasane (Izana en serait un préquel, si j’ai bien tout compris). Et le fait est que ce fut une lecture tout à fait sympathique : il m’a manqué un petit quelque chose dans la narration pour que je m’y plonge à cœur perdu mais, ma foi… Il m’aura agréablement détendu l’esprit entre deux séances de révisions !
La petite Izana a vu le jour dans un village reculé du Japon : laide et difforme, l’enfant aurait pu grandir bon gré mal gré si le village n’avait été en proie à la plus terrible des superstitions : toutes les filles nées l’année du Cheval de Feu et n’ayant pas la chance d’être gracieuses sont condamnées à mort, sous peine d’apporter le malheur au village entier. Elle qui aurait dû périr dès ses premières minutes de vie ne devra sa vie sauve qu’au sacrifice de sa mère et à la complicité de l’infirmière venue alors l’accoucher : Chigusa l’emporte avec elle pour la cacher aux yeux du monde entier. Si la petite se satisfait des années durant de vivre recluse dans la maison de son ange gardien, l’envie de voir ce dehors dont elle rêve tant prend de plus en plus d’ampleur… Jusqu’à ce qu’elle y cède : l’appel est trop fort. Mais une cruelle rencontre lui fera prendre conscience de sa maudite différence, et du danger lié à celle-ci : que son existence vienne à être découverte, et sa vie ne tiendrai plus qu’à un fil…
Bien. Maintenant que le cadre est posé… Que vous dire de cette lecture ? L’atmosphère qui s’en dégage nous rappelle plus l’onirisme et la poésie d’un conte qu’autre chose, raison pour laquelle, peut-être, elle ne m’aura fait l’effet d’un page turner : si j’avais bel et bien envie de connaitre le fin mot de cette sordide histoire, ma lecture n’en a pas moins été tranquille, apaisée. J’ai lu avec curiosité, compatissant au triste sort d’Izana, curieuse de voir comment fantastique et réel se rejoindraient dans cette petite vallée perdue. J’ai trouvé le décor bien planté, et si l’intrigue souffre parfois de quelques longueurs, le tout est tout de même sympathique à lire. MAIS. Vous l’aviez vu venir, lui, n’est-ce pas ? Mais… (et là, j’entre totalement en contradiction avec ce que j’ai dit plus haut) le tout n’est pas assez creusé. Honnêtement, l’idée de départ est géniale : une petite fille soumise à une terrible superstition, une malédiction vieille de plusieurs siècles, une vengeance terrible… Bref, l’auteure avait vraiment tous les ingrédients pour nous offrir un roman décoiffant. Les thématiques qu’elle aborde sont extrêmement puissantes, et auraient pu nous faire chavirer. Auraient, car rien n’est assez poussé. Le roman dans son ensemble manque de profondeur, de relief : les personnages sont falots et, sans tomber dans la caricature, l’auteure aurait très clairement gagné à s’appesantir un peu plus sur leur psychologie, à pousser plus loin leurs émotions. Côté intrigue, c’est du pareil au même : cette histoire de malédiction était du pain béni ! Et les révélations finales, qui sont éclipsées en deux temps trois mouvements… Je crie au gâchis ! Je ne dis pas que le roman aurait dû se doter de cinq cents pages supplémentaires, non : mais la répartition des temps n’est, à mon sens, pas vraiment adéquate. Certaines scènes m’ont quelque peu lassée par leurs longueurs, quand j’aurais voulu des approfondissements sur certaines autres… Bref, vous avez saisi l’idée.
Alors, oui, Izana m’aura fait passer un agréable moment. Tant que j’étais plongée dedans, pas de souci. Malheureusement, je sais maintenant qu’elle ne dépassera pas le rang de bonne lecture, même si certaines de ses thématiques m’ont fait forte impression. Pour autant, je serais très curieuse de le voir adapté en manga : le format étant tel que l’on ne peut s’appesantir sur les détails autant que pour un roman, je pense que le rendu serait très bon. A bon entendeur… Salut !

En bref, un roman aux excellentes idées, mais qui n’est à mon sens pas assez fouillé. Une bonne lecture mais sans plus, c’est un peu dommage !


Un bon moment !

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Jeune maman de 25 ans, je partage mon temps entre ma passion pour les littératures de l’imaginaire, mon boulot de libraire, mes études et mon petit bout de chou de 2 ans (et son papa, ajouterai-je !). Nous parlerons donc ici de lecture, mais aussi de pédagogie positive, d’écologie… Et de bien d’autres choses encore !

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